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Retraite à 60 ans : maternité et chômage pris en compte

Le contenu du décret portant sur le retour partiel de la retraite à 60 ans vient d’être rendu public  dévoilé lors du Conseil des ministres.

Les mères de famille et les chômeurs auront droit à un « coup de pouce » via ce nouveau décret. Au total, « 110.000 personnes devraient être concernées en 2013″, selon la ministre Marisol Touraine et ce, pour un coût estimé à hauteur de 1,1 milliard d’euros.

Cette mesure concerne directement les « personnes ayant commencé à travailler tôt », tout comme l’avait promis François Hollande dans le cadre de la campagne présidentielle.

Ce décret va autoriser « les personnes ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans et ayant cotisé pendant au moins 41 ans de faire valoir leurs droits à la retraite dès 60 ans, sans attendre l’âge légal, progressivement repoussé à 62 ans par la réforme des retraites entreprise par Nicolas Sarkozy ».

Autre point capital : les partenaires sociaux seront à nouveau consultés sur le texte définitif du décret qui sera publié au Journal Officiel probablement fin juin ou début juillet.

Deux trimestres supplémentaires seront pris en compte pour les mères de famille et les chômeurs de longue durée afin de leur permettre d’atteindre le nombre d’annuités requises.

Au total, les mères de famille pourront désormais valider six trimestres de cotisation, et non plus quatre, au titre de la maternité : le texte du décret prévoit de leur accorder deux trimestres supplémentaires, un geste qui vise à moins pénaliser les femmes qui ont trois enfants ou plus.

Le décret s’adresse à toutes les personnes ayant commencé très jeunes à travailler. Elles pourront partir à la retraite une fois qu’elles auront atteint la durée voulue de cotisations. Une durée qui est progressive : elle a été portée l’an dernier à 166 trimestres pour les générations nées à partir de 1955. Pour autant, ceux qui auraient commencé à travailler bien avant 17 ou 18 ans ne pourraient pas pour autant partir avant 60 ans, même en étant à jour de leurs cotisations ».

Pour financer cette promesse de campagne, le président de la République a opté pour une hausse annuelle des cotisations patronales et salariales à hauteur de 0,1%. D’abord évalué à un milliard d’euros la première année et à 5 milliards à l’horizon 2017, le coût de cette réforme a été ramené à 2 milliards d’euros.

 

 

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