Non.
L’attribution de la jouissance temporaire du logement à un des époux lors de la procédure de divorce ne prive pas l’autre conjoint de ses droits sur le bien, le logement conservant, durant cette période, sa qualité de logement de famille (Cass. civ., 1ère 26 janvier 2011).
Dès lors, le consentement des deux époux en instance de divorce est requis pour procéder à la vente du bien.
A défaut, la vente est nulle, l’époux n’ayant pas donné son consentement disposant d’un délai d’un an à compter du jour où il a connaissance de l’acte pour agir en nullité.